Découvrez les recommandations de lecture de la plus grande communauté de lecteurs du Québec

Le commentaire de Lynda : J’ai entre les mains, probablement le plus petit livre que j’ai jamais lu, 3-1/4’’ x 4-1/2’’(8 cm x 11-1/2 cm), comme vous pouvez le constater, c’est très petit. C’est un tout petit recueil de blagues, certaines vraiment drôles que je me suis presque étouffée de rire, d’autres disons un brin sarcastiques, de par le titre, vous pourrez comprendre que c’est de l’humour noir très bien travaillé. Un petit recueil qui pourrait facilement animer une soirée entre amis, ou encore autour d’un feu de camp. D’ailleurs dans le résumé, vous avez quelques petits exemples du genre de blague ! Un petit livre que l'on peut traîner partout, mais attention si vous lisez en public, vous risquez de vous faire regarder d'une façon bizarre quand vous allez éclater de rire, parce que le livre il tient dans le creux de votre main! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/le-petit-livre-de-l-humour-noir-francois-jouffa-et-frederic-pouhier-first-editions-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Ça m’aura pris un petit moment afin de m’habituer au roman, à la voix d’Antoine que je pourrais dire. Antoine, c’est le jeune adulte qui est avec Léa en couple, ils s’aiment tous les deux, même si Antoine a de lourdes pensées sur le cœur. En effet, son ami est décédé l’année d’avant, et il a de la difficulté à s’en remettre. Pendant que tous les autres planifient leur vacance d’été, lui n’y pense même pas. Non lui, il pense à sa mère qui n’est jamais là, parce qu’elle travaille et travaille encore pour rejoindre les 2 bouts, il pense à son père qui a foutu le camp, il pense à son jeune frère autiste également, et bien sûr, il pense à Léa, sa Léa. Mais il n’a qu’une obsession le feu, toujours le feu. C’est beaucoup par des échanges de courriel et de sms que les jeunes vont se parler, de mon côté, j’ai trouvé que ça enlevait un peu du côté humain de l’histoire, mais ce n’est qu’un petit bémol. Olivier Adam touche toujours des sujets assez sérieux dans ses romans, et cette histoire ne fait pas exception, comme par exemple le suicide et l’autisme, les relations familiales pas toujours faciles. Il ne faut pas non plus oublier la culpabilité que ressent Antoine pour la mort de son ami, il aurait dû, si j’avais...Ce genre de phrases reviennent souvent le hanter et ça c'est jour et nuit. Une grosse barrière à son bonheur. Au moins, il y a ce petit couple d’Antoine et Léa, un bel amour qu’il fait bon voir et savourer. Je ne vous parlerai pas du drame épouvantable de la fin, ce sera à vous de lire le roman pour le connaître. En bref, je suis mitigée, un peu de difficulté à m’accrocher à l’histoire, les personnages m’ont ému et bouleversé à certains moments, par contre je trouve que certains sujets auraient pu être élaborés davantage, et d’autres un peu moins. Au final, ça vaut quand même la peine de lire ce roman ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/mon-coeur-en-cendres-olivier-adam-editions-robert-laffont-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Troisième tome de ce qui apparaît être - au final - une trilogie est - peut-être - celui qui semble le moins peaufiné. Non seulement, celui-ci est-il séparé en sections comme ses prédécesseurs, mais l'accélération de rythme entre les différentes parties est palpable. Le premier tiers du roman semble presque avoir été écrit uniquement pour les fans d'ACOTAR qui ne manqueront pas de grincer des dents face aux comportements de l'héroïne principale. Certaines scènes se déroulant en parallèle sont particulièrement difficiles à lire. Le deuxième tiers joue énormément à déconstruire les perceptions, celles du lecteur, mais aussi celles des personnages. Un sentiment d'incohérence dans le récit s'installe peu à peu et des personnages prometteurs sont écartés du récit. Finalement, les événements du dernier tiers sont nombreux, frénétiques et brouillons. Tout se précipite avec une concordance qui apparaît tirée par les cheveux même pour une histoire fantastique. Malgré tout, une lecture très agréable qui conclut cette somptueuse trilogie avec quelques amertumes.

J'ai été charmée par ce premier tome. On y suit les expériences de travail d'une jeune fille de 14 ans dans le Paris de la fin du 19e siècle. L'aspect très réaliste des rues, des buildings, mais aussi des différents emplois et des classes sociales, a dû exiger beaucoup de recherches. C'est vraiment bien dessiné. Ce manga est à la fois un carnet de séjour à Paris, un récit d'observation d'un journaliste en herbe, l'exploration du mode de vie d'une époque. Pour cet aspect "recherche", ça m'a fait penser à L'aigle écarlate et le yéti, pour la précision. Pour le Paris charmant de ce temps, c'est près de l'exceptionnel La lanterne de Nyx. Le personnage de Céline, un peu perdue (une fille de la Lune, dit-on d'elle), qui ne correspond pas aux exigences de son temps pour une fille (elle ne sourit pas beaucoup, elle s'exprime peu), est atypique. Et elle est plutôt réaliste en fait, avec ce côté introverti, et ses préoccupations sur son avenir. On annonce que la série est complète en trois tomes, c'est presque trop court pour une histoire qui démarre si bien!

J'ai lu «La Montagne magique» (1924 / 1926), une brique de plus de 1000 pages écrite par Thomas Mann (1875-1955) un écrivain allemand, lauréat du prix Nobel de littérature en 1929. Mann a été l'une des figures clés de la littérature allemande du XXe siècle. Il a fui l'Allemagne nazie en 1933 en raison de ses critiques ouvertes du régime. Il a émigré aux États-Unis. Son roman «La Montagne magique» a été rédigé de 1912 à 1923 suite à un séjour de son épouse dans un sanatorium suisse. L'auteur nous raconte le séjour de Hans Castorp, un jeune Allemand, qui rend visite à son cousin malade dans un sanatorium, le Berghof (inspiré du Berghotel Schatzalp) situé en altitude. De ce fait, il y est souvent question dans le roman du «monde d'en haut» et du «monde d'en bas», ou le «pays plat». La visite de courtoisie de Hans devait ne durer que quelques semaines, mais elle s'est transformée en un séjour prolongé de sept ans. Il s'agit en quelque sorte d'un huis clos puisque le roman se déroule presque entièrement dans le sanatorium où Hans côtoie tout une brochette de personnages plus ou moins importants. Bien entendu, ce contexte est propice pour mettre en place des discussions entre les personnages et plus particulièrement autour de la maladie et de la mort. Le sanatorium étant un lieu de guérison, les échanges portent sur les différentes attitudes face à la maladie elle-même, la souffrance et la confrontation à la mort. On pensera évidemment à la notion de «mourir dans la dignité» et aux questions que soulèvent les suicides. D'autre part, le sanatorium place Hans dans un environnement où le temps semble s'étirer au travers d'une routine qui revient en boucle. Le temps est probablement un des éléments centraux du roman. Ce qui amène les personnages à discuter de la nature subjective du temps, de son élasticité... lorsque nous faisons quelque chose qui nous plaît, le temps est court; lorsque nous attendons pour un rendez-vous, le temps est long. Il y a plusieurs réflexions sur le temps de la part du narrateur au début des chapitres. Le médecin en chef fait ses prescriptions de séjour en semaines et en mois. D'ailleurs, un autre lecteur me faisait remarquer que le temps est compté en heures au début du roman, puis en journée, en semaine, en mois et finalement en année... Outre les deux thèmes centraux précédents, le roman donne lieu à beaucoup d'échanges «philosophiques» dont je n'étais pas toujours en mesure de saisir toute la portée faute de connaissances des références et par la complexité de l'écriture. Plusieurs de ces discussions philosophiques vont prendre place dans le cadre des échanges de Hans avec Settembrini. Les joutes oratoires entre Naphta et Settembrini vont également être l'occasion pour l'auteur de faire état de ses idées notamment en matière de politique. Il sera question de religion et de spiritualité, de psychologie et de la nature humaine, etc. Lorsque ces sujets sont abordés, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit des idées et propositions de l'époque, le début du XXe siècle. Quant au récit du séjour en lui-même, l'auteur nous raconte les événements avec beaucoup de détails et de longue description des lieux, de l'environnement, du physique des personnages et de leur routine. Malgré cela, on assiste à des scènes humoristiques et à d'autres très dramatiques. Ainsi, bien que le roman puisse être très intéressant, je l'ai tout de même trouvé long, longtemps.

Le commentaire de Lynda : On pourrait presque dire que ce petit livre a été écrit pour moi. He oui, j’ai une phobie des injections de tout genre, LOL. Thierry, dans la cour d’école fait une course avec son ami Cédric, et dans l’excitation du moment, il se blesse avec un gros clou qui lui a carrément rentré dans le pied. Bien sûr, le personnel de l’école vient à son secours, et contacte ses parents, qui doivent l’amener à l’hôpital pour le faire soigner. Tout va bien pour les soins, jusqu’à ce que l’infirmière s’approche avec une seringue, il doit recevoir un vaccin contre le tétanos…. Ouh... Ça ce n'est pas drôle. Mais avec les encouragements de ses parents et son frère, il va vaincre sa peur, belle victoire pour Thierry. Bien écrit, un petit nombre de pages, de gros caractères pour facilité la lecture, l’histoire est bien écrite, et tout est très bien expliqué, à offrir sans hésitation. La prochaine fois que j'aurai besoin d'une piqûre, je vais penser à Thierry! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/la-terrifiante-piqure-keven-girard-editions-heritage-collection-p-tites-frousses-par-lynda-massicotte.html

Au nom du fils étant la suite de Requiem américain, mes commentaires sur la première partie de ce récit publiés antérieurement sont aussi valables. Comme l’indique son éditeur, Jacques Côté continue d’explorer « avec habileté les mécanismes complexes de la vengeance ». Cette histoire romancée de la guerre des motards montréalais et de leurs relations troubles avec la mafia italienne met en scène des personnages aux dénominations trafiquées qu’on peut décoder. La suite de mon avis de lecture sur mon blogue littéraire : https://avisdelecturepolarsromansnoirs.blogspot.com/2024/04/au-nom-du-fils-jacques-cote.html

Le commentaire de Carole : Simon, joueur de hockey professionnel, prend sa carrière très au sérieux. C'est la première cause de sa séparation d'avec Marielle. Leurs amis Sophie et Marc sont, eux aussi, rendus à un point auquel ils se questionnent sur leur avenir. Afin d'y réfléchir, ils prennent une pause chacun de leur côté. Tandis que Claudia, de son côté, multiplie les copains de passage. Les filles se retrouvent donc à vivre ensemble le temps que leur situation se replace. Un événement inattendu survient au McDo où travaille Marielle. Tous doivent être confinés pour se protéger d'un tireur fou. Un client inconnu, dont l'allure s'approche d'un bad-boy, entre précipitamment dans le restaurant et tente de flirter avec Marielle. L'aventure commence et ne va pas être ennuyeuse. Sans un sou et sans papiers, l'inconnu va chercher refuge et obtenir de l'aide auprès de Marielle. Les filles devront donc amener avec elles cet inconnu mystérieux dans leur road-trip prévu à Charlevoix. La route ne sera pas sans embûche. Pendant ce temps, Simon doit s'occuper de la maison de sa défunte mère. Son ami Marc l'accompagnera pour nettoyer et ramasser les choses. Sa surprise est grandiose quand il voit que la maison semble occupée par un squatteur. Un jeune homme d'à peine 13 ans qui a fait une fugue. Il dit vouloir partir à la recherche de son frère qui saura l'aider. C'est alors qu'un autre road-trip s'improvise qui ne sera pas de tout repos. L'histoire m'a surprise, je m'attendais à un style chick-lit, mais ce n'est pas le cas. C'est tout de même humoristique et les faits quelque peu exagérés, mais le suspense rend l'histoire intrigante et agréable à lire. L'auteure a su mixer une poursuite automobile, un criminel à attraper et un mariage improvisé. La seule mention négative à faire, c'est principalement au début du livre où j'ai trouvé le vocabulaire vulgaire. Mis à part ce petit bémol, j'ai passé un bon moment de lecture et je vous recommande fortement cette lecture qui réussira à vous divertir. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/danger-femmes-au-volant-catherine-bourgault-les-editeurs-reunis-par-carole-emery.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Êtes-vous prêts pour un autre voyage au pays de l’horreur pour ne pas dire la phrase clichée, d’un voyage en enfer, avec l’agence de voyage DATO ? Et bien, c’est ce que l’on va vivre dans ce roman à couper le souffle. Paméla, une maman, est prête à tout pour sauver son fils Éloi, 11 ans, de la mort, en effet celui-ci à une tumeur au cerveau et est condamné. Paméla y va de son dernier recours, l’amener à la Fontaine de Jouvence dans les Bahamas, fontaine qui a le pouvoir de régénérer et de guérir de toutes les maladies. Elle est prête à tout. Et c’est le cauchemar qui va commencer, pour elle et son fils, mais également pour nous. Dès le départ, les choses vont mal, et elles empirent, il y a d’autres personnes qui s’en vont à la même destination comme Heather et son chien Pookie, c’est pour le toutou qu’elle fait ce voyage pour redonner la jeunesse à son cabot. Lors d’une excursion d’exploration, le responsable ne semble pas au courant de type de voyage organisé par DATO. Il leur fait faire un voyage avec toute l’histoire qui se rattache à cet endroit, mais au retour alors que Paméla tente de comprendre, elle et son fils sont poussés hors de l’embarcation ainsi que Heather. Maintenant, prenez une grande respiration, vous allez avoir besoin de votre souffle pour le reste de la lecture. Ils vont se retrouver dans des grottes souterraines, et ils sont toujours à la recherche de la fontaine. Par contre, alors qu’ils continuent à explorer tous les deux, ils sont attaqués par des pirates, mais attention, disons qu’ils sont plus que centenaires, très méchants, sauvages, et la lutte pour la survie de Paméla et son fils commence. Ils retrouveront également Heather...Et je ne vous décris pas dans quel état elle est, et puis un peu plus tard, ils retrouvent Pookie. Fait prisonniers par les pirates, dont le chef lui donnera l'explication que cette fontaine, c'est une vie pour une vie ! Ce voyage, c’est l’horreur dans tous les sens. Les scènes décrites par l’auteur sont à vous faire dresser les cheveux sur la tête, et croyez-moi, Mikaël Archambault, a vraiment mis le paquet pour vous faire vivre des émotions très très intenses, et c’est ce que j’ai vécu. Des morts, des serpents monstres qui ne cherchent qu’à tuer, des morts-vivants, des pirates sans scrupules, et tout ça où est supposé se trouver le paradis et sa fontaine de Jouvence. On comprend le prix à payer pour la vie éternelle et je suis pas du tout intéressée, croyez-moi. La fin, et bien ça non plus je ne vous le dirai pas, mais je peux vous dire que je suis restée un peu étourdie par tout ce qui se passe, et surtout que je n’ai pas pu lâcher ce livre avant d’avoir terminé. Une chose est certaine, Mikaël Archambault, possède une imagination sans limite et sans frontière, et surtout presque inépuisable. Les descriptions sont tellement bonnes que l’on se croirait dans ces grottes, et je ne suis pas certaine que je voudrais y être. Un suspense horrifique, que je ne suis pas prête d’oublier. Et je peux aussi vous dire que jamais je ne prendrai un voyage organisé par DATO... Jamais, et je préfère de loin vieillir que d’aller voir cette fameuse fontaine de Jouvence tel que décrite par Mikaël. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/fontaine-de-jouvence-mikael-archambault-editions-de-mortagne-collection-destination-extreme-par-lynda-massicotte.html

On pourrait dire que la famille Barbeau-Lavalette recherche dans sa généalogie une continuité et un sens à l’existence. Manon Barbeau avait débuté cette quête avec son documentaire Les enfants du Refus global dans lequel elle questionnait, entre autres, les intentions artistiques de son père, le peintre Marcel Barbeau, suivie par sa fille Anaïs Barbeau-Lavalette retraçant le parcours de sa grand-mère disparue, l’artiste Suzanne Meloche dans La femme qui fuit. Philippe Lavalette quant à lui, avec Petite Madeleine, se tourne vers les origines obscures de sa grand-mère maternelle, abandonnée à la naissance et devenue pupille de l’État français. « J’ai toujours pensé que certains de mes gestes étaient le prolongement de ta pensée et de tes désirs. » Un retour émouvant et nostalgique sur les premiers pas d’une aïeule née en 1909 et qui a fait son chemin malgré un départ des plus hasardeux. Le ton est donné dès les premières phrases, le récit sera enveloppé d’amour et de tendresse. L’auteur évoque avec brio les quartiers parisiens de l’époque picturale des Picasso, Modigliani, Foujita, Derain et consorts avant de poser son regard sur bébé Madeleine, laissée par sa mère devant la porte de la logeuse et recueillie par une âme charitable, Madeleine Fargeau, modèle préféré des plus grands peintres du moment. Une vie reconstituée dans ses moindres détails parce qu’occultée pendant de nombreuses années. Un exercice admirable à tous les niveaux et que l’on souhaiterait pouvoir reproduire pour soi. Je compte bien lire dans la même veine, le dernier récit de Philippe Lavalette, Marchand de Quatre-Saisons.

« Un foyer fort est celui que soutient un père courageux, une mère prudente, un fils obéissant et un frère obligeant. » Song Cí se souvient de la maxime paternelle mais, par un étrange et funeste destin, sa famille n’a pu l’observer assez longtemps, éclaboussée par la condamnation à mort du frère aîné accusé de meurtre, et ultimement décimée dans un incendie de la maison familiale. Avec sa petite sœur survivante, Troisième, Cí quitte alors son village et entreprend une quête personnelle qui le mènera à Lin’an, où il compte reprendre ses études interrompues vers la judicature. C’est ce chemin parsemé de difficultés et de pièges qu’il nous est donné de parcourir avec notre pugnace héros. Sur plus de six cent pages d’immenses revers et de petites victoires, Cí devra tirer son épingle du jeu au sein de la société chinoise médiévale, codifiée à l’extrême. C’est d’ailleurs ce dernier aspect du récit qui m’a le plus captivée, l’intrigue en elle-même s’avérant lassante par une suite d’incessants revirements dont on ne voit malheureusement plus la fin jusqu’à la toute dernière page. Antonio Garrido s’est documenté avec rigueur pour pondre ce roman historique décrivant les origines de la médecine légale et les avancées techniques sous la dynastie Song. Ce côté didactique est judicieusement renforcé par un glossaire et une liste bibliographique de laquelle Garrido a puisé un réalisme puissant allié à un imaginaire foisonnant.