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Dans ce roman d’une grande beauté, Karoline Georges nous propose une histoire singulière autour d’un thème actuel, mais surtout un récit d’une profonde sensibilité. Au sommet de son art, elle parle de l’obsession de l’image parfaite tout le long des pages de son livre. Ce livre a comme sujet le retrouvailles d’une femme avec sa famille, à cause de la maladie. Elle tentera de prendre peu à peu ses distances de l’univers froid et aseptisé du virtuel auquel elle s’enfermait pour créer un avatar absolu et immortel ! En refermant ce roman sublime et brillant, vous aurez l’impression qu’il vous habitera encore longtemps.

Dans ce roman d’une grande beauté, Karoline Georges nous propose une histoire singulière autour d’un thème actuel, mais surtout un récit d’une profonde sensibilité. Au sommet de son art, elle parle de l’obsession de l’image parfaite tout le long des pages de son livre. Ce livre a comme sujet le retrouvailles d’une femme avec sa famille, à cause de la maladie. Elle tentera de prendre peu à peu ses distances de l’univers froid et aseptisé du virtuel auquel elle s’enfermait pour créer un avatar absolu et immortel ! En refermant ce roman sublime et brillant, vous aurez l’impression qu’il vous habitera encore longtemps.

Dans cet essai paru initialement en 1998, Laurent-Michel Vacher part d’un constat : une grande part de la philosophie contemporaine s’est éloignée des sciences alors que celles-ci ont pourtant connu au courant du dernier siècle un développement sans précédent. Si, emporté par sa verve pamphlétaire, l'auteur tend à tourner les coins ronds et à caricaturer les philosophies qu'il critique, il démontre toutefois avec force la fertilité intellectuelle des principales avancées scientifiques (en physique, chimie, biologie, sciences humaines). Le philosophe appelle ses pairs à une salutaire remise à l’écoute du réel.

David Goudreault fait maintenant partie de notre paysage littéraire et sa trilogie de la “bête” a été lue et appréciée par des milliers de lecteurs d’ici, mais aussi d’ailleurs dans la francophonie et depuis peu, par les lecteurs de langue anglaise. Nous sommes ainsi des milliers à avoir été charmé par ce personnage, pourtant antipathique et violent! Dans cette oeuvre, il y a cette critique sociale d’un écrivain de talent. Un auteur qui a su mettre en lumière une réalité qui, malheureusement, est bien réelle! Et enfin, les lecteurs retrouveront l’histoire de ce jeune homme en un seul volume. Le tout accompagné de préfaces inédites de Kim Thúy, Manu Militari et Fred Pellerin, ainsi que d'un mot de l'auteur. N’attendez plus, installez-vous confortablement, tenez votre animal de compagnie non loin de vous et lisez l’intégrale de “la bête” !

Dans ce beau roman, il est question de résilience mais aussi et surtout de bienveillance, de partage et d’évolution; des thèmes chers à Marie Renée Lavoie. Laurie qui se cherche et se réinvente en serveuse italienne dans un restaurant ou tout est faux, y compris certaines relations personnelles... Brillante auteure dont les romans sont toujours d’un humanisme remarquable et d’une grande douceur, elle revient ici dans les parages des thèmes et de l’univers de son premier roman remarquable, "La petite et le vieux", publié en 2010. Toujours avec une belle sensibilité et une candeur dans l’écriture, un petit bijou a serrer fort dans ses bras. Si vous cherchez un roman qui fait du bien, qui fait sourire (souvent) et qui émeut, ce livre est pour vous. Je vous préviens, vous allez en ressortir ému et touché par cette histoire !

Diane, quarantenaire, voit son petit monde être chambardé lorsqu’elle est larguée par son mari… Prémices plutôt simplistes pour un roman fort surprenant! Marie-Renée vise juste avec le ton apporté. Autre virage dans la bibliographie de l’auteure : elle aborde avec tendresse et honnêteté le sujet de la séparation, le tout avec aplomb et humour. Un roman brillant, qui nous fait réfléchir sur la fragilité du couple, certes, mais aussi sur la liberté de chacun et la nécessité de rester soi-même. De beaux petits clins d’œil à ses romans précédents, ici et là, ajoutent au plaisir! Ne boudez pas le vôtre. Lisez ce beau roman!

Il faut dépoussiérer ce livre et le faire connaître à une nouvelle génération ! Giono a beau nous entraîner ici sur les sentiers obscurs que le choléra a profondément tracés en terre de Provence, malgré l’horreur du sujet, c’est le lyrisme qui incarne le mieux la couleur principale de ce grand roman. Tout y est immense, dramatique et lumineux, magnifié par ce style qui paraîtra peut-être suranné aux adeptes de dénuement. Dans les pas de l’orgueilleux hussard en exil Angelo Pardi, les mésaventures se succèdent au même rythme que les mouvements de l’âme agitent le périple intérieur. En dépit de ce qui suinte et pullule, des privilégiés qui confinent les déshérités à de meurtrières quarantaines, l’éloge luxuriant d’une nature majestueuse filtre à travers les affres du charnier à ciel ouvert. En déambulant aux quatre coins du désastre, on ne tarde pas à se souvenir que c’est dans la crise que se révèle tout un pan inavouable de la nature humaine. Il est possible que notre époque décidera de confiner ce classique au grenier, avec les valeurs supposément désuètes qu’il véhicule (honneur, probité, défense des faibles). Aux nouveaux amoureux de Giono de l’en tirer ou, à tout le moins, de lui amener périodiquement quelque brillante visite avec qui converser.

Très subtil roman juridique, ce livre brouille les frontières du professionnel et du personnel avec la maîtrise indéfectible qui caractérise l’œuvre du grand McEwan, toujours changeante, innovante, jamais moindre pour autant. Alors que sa propre vie amoureuse se délite, Fiona, juge spécialisée en droit de la famille, devient de plus en plus accaparée par l’une de ses affaires, s’investissant plus que de raison dans la trajectoire de vie du jeune Adam. Maniant brillement les concepts juridiques, les jurisprudences et les arrêts, s’appropriant ce langage codé, McEwan nous entraîne au cœur de dilemmes éthiques passionnants qui sont autant de microscopes braqués sur les choix primordiaux qui incombent à nos sociétés. Jusqu’où les décisions des juristes peuvent-elles influencer les vies sur lesquelles ils statuent sans pourtant jamais se retrouver personnellement impliqués ? Touchant, formidablement puissant et troublant.