Activités de Mille et une pages LM

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Le premier tome a été un coup de cœur, et le deuxième tome le fut également. J’étais très contente de retrouver Madeleine, ainsi que plein d’autres personnages qui ont été au centre du premier tome, surtout Madeleine bien sûr, mais également Nadia. Ces deux-là font vraiment la paire. On se souvient que le premier tome s’était terminé avec l’annonce du gagnant du concours. Cette annonce n’est pas au premier plan au début du 2e tome, mais un peu plus tard. L’auteure met moins d’emphase sur la cuisine dans ce 2e tome, qui se consacre surtout sur Madeleine, ses amours, sa famille, ses buts, et j’ai beaucoup aimé approfondir ce personnage que l’on a appris à aimer dans le 1er tome. Madeleine est maintenant rendue à Montréal, et ce contre l’avis de ses parents qui ne sont pas tellement d’accord de la voir poursuivre dans cette voie, mais Madeleine s’est fixé un but et un objectif et elle ne dérogera pas, c’est primordial pour elle de réussir. Mais il y a aussi autre chose que la cuisine dans la vie et elle devra apprendre à vivre avec ça, la famille oui bien sûr, j’en ai déjà parlé, mais que dire de l’amour, et Romain, dans tout ça, réussira-t-elle à lui faire une petite place dans sa vie ? Madeleine est comme tous les jeunes adultes qui avancent et qui foncent dans la vie. C’est une jeune femme à laquelle on s’attache, et ça pourrait être facile de s’y identifier, je suis certaine d’ailleurs, que beaucoup de jeunes vont se reconnaître dans ce personnage. Bref, j’ai beaucoup aimé ce deuxième tome, qui se déguste page par page, comme un bon petit plat que l’on a réalisé en suivant une recette. L'auteure sait garder notre attention et ce depuis le tout début, et quand on termine, on aurait eu envie de continuer. Une plume fluide, des situations qui nous vont directement au coeur, que demander de plus ? Un coup de cœur pour la fraîcheur du personnage, pour l’histoire qui nous tient solidement du début à la fin, et je crois, que même si ce 2e tome est final, et bien, on aurait pris encore et encore sur Madeleine et son parcours de vie, qui fait chaud au coeur….Je vous recommande sans hésitation. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/la-foodie-t2-une-bouchee-a-la-fois-dominique-de-loppinot-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Je dois tout d’abord vous avouer quelque chose, si on m’avait dit quand j’ai commencé le premier tome de cette série que la série au complet serait un énorme coup de cœur, je ne l’aurais pas cru, pourquoi ? Je ne saurais trop le dire, peut-être l’époque ou le contexte, et bien, je suis très heureuse de vous dire que j’ai été grandement surprise parce que la trilogie au complet est un gros coup de cœur et encore plus le 3e tome. J’ai tellement aimé Tennessee et Jeffrey, je croyais que rien ne pourrait venir les supplanter dans mon cœur, et bien je me suis trompée, même si Tennessee sera toujours pour moi un gros coup de cœur, je dois dire que mon cœur s’est serré plus d’une fois avec June et Junior, dès le début on ne sait pas très bien où on s’en va, mais avec l’habileté et le doigté littéraire d’Audrée McNicoll, ce n’est pas très long que nous sommes embarquées solidement dans ce troisième tome. Oh, pour savoir le fin mot de l’histoire, il faut reculer un peu dans le temps, quand June et Junior se sont connus, il y a un bon petit bout de temps, mais June a changée, elle n’est plus la petite peste qu’elle était et Junior tome immédiatement sous son charme, pour son malheur d’ailleurs, parce que June est au bras de son meilleur ami, pas facile à accepter ça, n’est-ce pas ? Qu’à cela ne tienne, il fera tout ce qu’il peut pour regagner le cœur de la belle. Sans oublier que dans le cœur de Junior, le rodéo prend également une très grande place. Je ne peux certainement pas vous dire s’il va réussir ou pas, et c’est bien certain que je ne vous dirai pas comment tout cela va se terminer. Ce que je peux vous dire, c’est que je suis passée par toute une gamme de sentiments et d’émotions. Un pur bonheur bien sûr, mais aussi de la tristesse, et même de la colère, et croyez-moi, j’ai souri et ri à quelques occasions également. Un décor à couper le souffle, des personnages hautement colorés, un scénario qui ferait un magnifique film ou série, que demander de plus pour un superbe coup de cœur ! Je vous recommande cette super série, et j’espère que la prochaine série d’Audrée McNicoll va arriver très très vite, parce que je suis déjà en manque de ces personnages et de ces histoires. Je vous recommande sincèrement cette lecture écrite par une grande dame experte en roman historique. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/tennessee-t3-te-detester-ou-t-aimer-audree-mcnicoll-editions-de-mortagne-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Vous cherchez un roman divertissant, amusant par moments, et émouvant à d’autres moments. Sans cassage de tête, un vrai petit bijou de roman fait pour les journées de lecture au soleil, et bien vous l’avez trouvé. Dans ce troisième tome, bien sûr, on retrouve les filles des tomes précédents, mais c’est sur Serena que sera mise l’emphase, j’ai bien aimé en connaître plus sur elle, disons que lors des tomes précédents, elle semble souvent dure et froide, et ce troisième tome m’aura permis de voir, que ce n’était qu’une façade. Celle-ci, alors que tout le monde est à préparer le mariage d’Agathe, et le prochain tournoi de balle, et bien Serena, elle, vient de rompre avec son amoureux, disons qu’il ne lui convenait pas, elle n’avait pas toutes les étincelles de l’amour. Un autre pépin s’amène, celui qui devait animer la soirée du mariage d’Agathe doit se désister pour cause de maladie, c’est alors que le nom de Big Dan, entre en jeu et on saura plus sur lui en avançant dans la lecture, et disons que les filles ne sont pas unanimes avec ce choix ! Que puis-je vous dire sans tout dévoiler, j’ai trouvé que ce troisième tome était moins léger, et ce n’est pas négatif, il me semble que j’ai aimé, connaître les envers du décor. J’ai adoré Serena, c’est un personnage vrai et authentique, et quand on apprend à la connaître un peu mieux on se rend compte que Serena a un peu de chacune de nous en elle. Elle qui ne croit plus vraiment à l’amour et qui dit qu’elle n’en a pas besoin, et bien elle devra faire un choix, parmi ceux qui vont l’approcher, et puis il y a toujours des célibataires de disponible chez les gars... Lequel pourrait intéresser Serena. Je n’en dis pas plus, encore une fois, Sandra Verilli, nous propose un roman que l’on aime, celui-ci vient clore la trilogie des filles, et je ne dirais pas non à une autre série, cette fois sur les messieurs, peut-être ! Avec sa plume, tout en montrant des sujets plus sérieux, et même un petit suspense, elle nous offre une lecture que l’on ne peut pas mettre de côté, c’est bien évident. Alors je vous recommande ce troisième tome, et veuillez noter que vous n’avez pas besoin d’avoir lu les tomes précédents, chacun des tomes se lit individuellement, mais pourquoi pas en profiter et lire la trilogie au complet, avec l’été qui arrive, ce sont des petites lecture idéales. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/deux-prises-contre-toi-t3-et-s-il-suffisait-d-y-croire-sandra-verilli-a-editeur-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Nathalie : Ghislaine est née avec un handicap à une jambe et malheureusement dans une famille dysfonctionnelle. Un père quasi-absent et indifférent et une mère qui est le mal incarné. Dès la naissance de Ghislaine, elle a profité d’elle, de son handicap pour avoir de l’argent, des bénéfices et la pitié pour pouvoir assouvir sa cupidité, remplir son compte en banque et tout ça sur le dos de sa fille et avec la plus grande méchanceté qu’il existe sans jamais en faire profiter Ghislaine et son frère Marcel. Devenu adulte Ghislaine réussi à se sortir des griffes de sa mère et à reprendre le contrôle de sa vie. Elle découvre les magouilles de sa mère et lui fait payer. Sa vengeance, elle croit y avoir droit pour tous les sévices qu’elle a dû endurer que soit physiquement ou mentalement en se faisant répéter constamment qu’elle n’était qu’une infirme. Avec une force incroyable, elle réussit sa vie, devient une femme, et même une mère, mais le mal est fait dans son cœur et la méchanceté qui coule dans ses veines n’est pas très loin. Ghislaine au contraire de sa mère croit y avoir droit, dû à son handicap, alors elle choisit comme victime une ancienne collègue prénommée Alexandra, elle finira par se confesser et raconter sa vie à deux personnes, la première son psy qui n’a qu’elle comme cliente et Maurice, un jeune qui vit dans le coma et donc elle s’occupe à temps plein. Elle lui parle, se confie, manigance, et même plus. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Maurice entend et lui parle malgré son état, évidemment il n’y a que nous lecteurs qui peuvent suivre ses pensées, puisque Maurice est pour les médecins un légume vivant. Jusqu’où Ghislaine sera-t-elle capable de rendre dans sa vengeance, fera-t-elle comme sa mère et utilisera-t-elle son handicap pour arriver à ses fins ? Parfois, la vie peut nous jouer des tours et prendre une direction totalement différente, le vent peut se mettre à souffler et à nous faire prendre un chemin opposé. Sans oublier le karma qui vient souvent s’infiltrer sans y être invité. L’auteur nous transporte dans un univers sombre, dur et parfois cruel, mais sa plume vient adoucir cet univers avec un peu d’humour, d’amour (si l’on gratte bien), d’ironie et de sarcasme. La vie est belle si l’on décide d’y croire et surtout de lui ouvrir les bras. Merci pour la belle lecture, pour la fougue de Ghislaine et la lumière de Maurice, la noirceur de Carmen et tous les autres personnages qui ont mis un peu de couleur dans la vie de La Boiteuse. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/mechante-boiteuse-rejean-millaire-editions-de-l-apotheose-via-distribulivre-par-nathalie-courchesne.html

Le commentaire de Martine : Je dois vous mettre au courant que je ne connaissais pas le balado québécois “Captives”, qu'il a créé et il est réalisé par Annie Laurin et Michèle Ouellette. Quelle idée géniale, ces deux femmes sont passionnées par des crimes mystérieux et/ou réels, elles se sont intéressées aux événements qui se sont déroulés sur la scène judiciaire du Québec. Les affaires qui les intéressent peuvent être résolues ou non. Dans cet essai, qu'elle nous présente, ce sont treize événements inédits ou des crimes réels et disparitions sur le territoire québécois. Il faut garder en tête, comme il est souligné dans l'introduction, selon les chiffres de la Sûreté du Québec, il y aurait au-dessus de 10 000 signalements de disparitions et autour d'une centaine de meurtres par an dans la province canadienne du Québec. La force de cet essai, c'est que chacun des dossiers criminels, est résumé avec les éléments importants et essentiels à l'enquête pour susciter l'intérêt, en les présentant en petits chapitres. Certaines affaires sont connues et d'autres moins, ce qui permet de rester connecté au récit des affaires judiciaires. Ce qui m'a accroché à cette lecture est ma curiosité, mon intérêt pour les affaires judiciaires non résolues, je dois avouer que la sensibilité, la lucidité et l'exactitude. C'est en soulevant le problème que certains éléments qui ont été soulevés et d'autres, tandis que d'autres ont eu des manquements divers. Les deux auteurs ont choisi une écriture honnête, sincère et directe. Il y a certains dossiers que je connaissais, quand d'autres m'était totalement inconnu. L'affaire que je trouve la plus difficile à lire est celle de la mission de Soeur Estelle Lauzon puisque je connaissais la victime, c'était une collègue professionnelle. La deuxième affaire qui m'a vraiment bouleversé, c'est l'affaire le drame de Mélanie Cabaye qui fut une agression des plus sordides puisque le corps était tellement meurtri que l'on ne peut pas prélever des éléments de preuve qui auraient sûrement aidé à éclairer les enquêteurs. Après avoir lu cet ouvrage, je veux écouter les balados/podcasts d'Annie Laurin et Michèle Ouellette : ‘Captives”. J'ai découvert une autre ressource d'information et de sensibilisation de la mémoire judiciaire et criminelle du Québec. Je vous conseille cet essai si les affaires criminelles vous intéressent. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/captives-crimes-reels-et-disparitions-mysterieuses-au-quebec-annie-laurin-et-michelle-ouellette-editions-fides-groupe-fides-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Si le premier tome de cette saga a été un coup de cœur, je ne sais comment qualifier ce deuxième tome, alors je vais simplement dire, un très gros coup de cœur. Ce 2e tome commence assez tristement, puisque William, le chef de famille des Mackay, meurt d’une crise cardiaque. Théodore, qui réside à Québec pour parfaire une formation, se doit de revenir à Montréal auprès de sa mère Laetitia et sa sœur Constance, ce n’est pas avec entrain qu’il revient, d’autant plus qu’il doit quitter Léonie pour un temps indéterminé, et surtout que la relation n’est pas au beau fixe entre les 2 tourtereaux. Disons qu’ils en ont plein les bras chacun de leur côté. Alors que Théodore apprend qu’il devra prendre la direction des affaires de son père d’ici peu, ce qui ne l’enchante vraiment pas, il doit aussi composer avec Laetitia, sa mère, qui croyez-moi est une vraie plaie. De son côté Léonie, également, vit des gros problèmes, surtout avec sa mère Jacqueline, qui plonge tout doucement dans la folie depuis la mort de Clément. Par chance, Léonie reçoit l’aide financière de Théodore, qui devient un généreux donateur et bienfaiteur pour la famille Martin. Alors que la relation de Théodore et Léonie vit des hauts et des bas, Léonie perd son emploi de femme de chambre au Château Frontenac. Elle est complètement désespérée, surtout qu’elle ne veut pas que sa mère apprenne ce fait. De son côté Laetitia continue de faire la mégère, et quand elle apprend que Théodore a une femme dans sa vie, et surtout qu’elle est de la basse classe, elle tentera tout ce qu’elle peut pour mettre un terme à cette relation, et ce, en approchant Micheline, que l’on a vue dans le premier tome comme étant celle qui a élevé les enfants Mckay. Bon, je ne peux pas en dire beaucoup plus, mais je peux vous dire, que je suis passée par toutes les émotions, la colère, la tristesse, la peine. J’ai trouvé assez épouvantable la façon de penser des gens de la haute, face aux gens de la basse. Et oui la communauté fortunée anglaise avec ses préjugés contre la classe ouvrière. Oui, c’est un fait que l’on connaît, mais l’auteur trouve les mots pour nous toucher et nous faire comprendre vraiment la barrière infranchissable entre ces deux mondes. Je ne vous dirai pas la fin, mais je peux vous dire qu’elle m’a jetée par terre, que j’ai trouvé le destin très cruel. Une plume bien imagée, des personnages authentiques, forts surtout Léonie et Théodore, mais il ne faut pas oublier Constance, une femme qui sait ce qu’elle veut dans la vie. Aucune difficulté à m’imaginer le décor ni pour Léonie, ni pour Théodore. L’opulence d’un côté, presque la misère de l’autre. Je dois vous dire que j’ai terminé cette histoire avec plein d'émotions et une petite boule dans la gorge...Et je ne peux que vous conseiller de lire cette merveilleuse saga, vous ne le regretterez pas, je vous le garantis. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/du-haut-de-la-falaise-t2-le-cap-diamant-claude-coulombe-editions-jcl-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Jean-Claude Panet, à bord du Rubis, va faire la traversée de la Rochelle en France vers le Canada. Il échappe à la forte fièvre qui sévit parmi les personnes sur le bateau. Arrivé à destination, il rencontre le marchand Desauniers qui deviendra une personne-ressource pour lui. Bien qu'il soit soldat, il sait que ses études, faites en France, peuvent lui être utiles au Canada. Son souhait le plus cher est de devenir avocat. Pour ce faire, il doit trouver 150 livres pour qu'il soit délivré de sa condition de soldat. Il va travailler fort pour y parvenir et aura l'aide de sa famille. Pour le moment, de trouver une compagne qui deviendra la mère de ses enfants n'est pas un souhait urgent. Jusqu'au jour où il entendra Marie-Louise jouer de la harpe, il tombera sous le charme de la demoiselle et du son de la harpe. Ils auront une famille nombreuse et jouiront d'un statut honorable. Racontée de cette manière, l'histoire semble singulière, mais c'est loin d'en être le cas. L'auteur a installé cette famille à Québec en 1940. Jean-Claude va connaître Étienne Charest qui deviendra son meilleur ami. Puisque les Anglais s'emparent de Québec, les Français n'ont pratiquement plus leurs mots à dire. Étienne veut défendre la langue, les lois et la foi que les Anglais veulent enlever. Nous apprenons beaucoup sur l'histoire à cette époque. Bien que ce soit romancé, le roman est très captivant. Malheur à ceux qui désobéissent aux lois, la punition est intense. Comme de nos jours, la corruption est bien présente, les débits de boissons sont très fréquentés et détruisent des familles. L'auteur a une belle plume. Je me suis posé la question si cette histoire est basée sur des faits véridiques. Si oui, il y a tout un travail derrière cette histoire dont l'auteur se doit d'être fier. Hâte de connaître la suite de la famille Panet. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/chez-les-panet-t1-au-dela-du-reve-michel-langlois-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Dans ce récit Josée Thibeault, nous invite à la suivre au cœur de ses souvenirs, le portrait de son père, c'est un homme au métier de facteur. En dressant son histoire, elle passe dans des lieux importants qu'elle a déjà vus avec son père. C'est en visitant à nouveau ces lieux, que la mémoire de Josée Thibeault au cours de l'évocation de son passé, elle va réunir dans son échange avec le lecteur des membres de sa famille qui ont tous, gravité autour du bois, en y travaillant soit avec le bois et/ou ses dérivés. Pour bien saisir le contexte, elle donne le fait que son père par son métier livre des lettres écrites sur du papier, tout comme elle qui écrit sur du papier ou dans des carnets ses idées. Elle nous explique aussi son désir de quitter le Québec pour découvrir sa voix d'auteure. Elle nous fait voyager entre Banff, Edmonton, Trois-Rivières et Montréal. C'est intelligent de présenter son père comme un être sédentaire, se sent bien dans son patelin, tandis qu'elle, sa fille est une nomade, qu'il se laisse porter ou sa poésie l'emmène, ils peuvent paraître à l'opposé, mais ils aiment se réunir et se revoir. C'est dans la ville de Trois-Rivières, qui va se donner rendez-vous, leur ville natale, qui est connue pour ses papeteries ses usines de papier, elle est connue comme la capitale du papier et de la poésie. Le récit autobiographique que nous offre l'auteure est très intéressant, mais je souligne que c'est par un jeu de comparaison continuelle que nous arrivons à saisir toutes les contradictions, la culpabilité qui l'habite depuis qu'elle vit dans l'Ouest canadien, elle nous explique son arrivée, sa vie ainsi que son désir de trouver sa propre route afin de devenir une femme autonome et épanouie. Louise Thibeault a une belle plume, incisive, originale, remarquable et impressionnante, elle maîtrise bien la direction et l'intrigue qu'elle veut construire et développer au cours de son récit. Que ce soit avec les personnages, les lieux, les événements et les voyages, il faut comprendre qu'elle se livre dans ce récit puisqu'il est autobiographique. Une auteure qui a une main dirigeante qui se déploie pour arriver à nous révéler son intimité et la réalité qui touche des membres de sa famille, c'est un voyage marquant, intéressant et mémorable. J'espère que Josée Thibeault va poursuivre sur sa voie d'auteure afin que je puisse la lire à nouveau. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/la-fille-du-facteur-josee-thibeault-editions-du-ble-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Dans ce moment que nous partageons avec ce couple, formé d'Annie et de Tom, nous allons vivre une grande aventure digne des montagnes russes, on passe par différentes émotions, dans une expression théâtrale qui met en lumière les déboires, les déceptions et les défaites, ainsi que dans l'autre sens les accomplissements, les espérances et les aspirations de leur génération. Leur génération, celle des cellulaires comme Dixie, celui de Tom avec lequel il passe la majorité de ces temps libres pour faire des vidéos, tandis qu'Annie ne partage pas ses intérêts. Leur vie et leur quotidien sont comme un grand labyrinthe avec aucun accès à l'extérieur, ils sont piégés. Dans ce labyrinthe, chacun peut se perdre seul ou le couple peut s'égarer. Ils sont pris entre le désespoir et/ou l'espérance, qui de ces deux sentiments peut les éveiller à regarder en face leurs difficultés financières et/ou émotives ou bien les deux vont leur fournir l'énergie pour sauver leur amour. Comment pardonner à soi et à l'autre, afin de construire une relation sur des bases solides et épanouissantes ? Est-ce que lorsqu'on parle de capitalisme et de technologie dans un monde insatiable d'évolution, une paix et/ou une réconciliation était possible ? Amber O'Reilly a écrit une pièce de théâtre très actuelle et incarnée, elle s'interroge et en profite pour écrire une pièce avec ce questionnement sur la dépendance aux technologies et l'appartenance à un système établi. C'est pourquoi, en lisant sa pièce de théâtre, elle amène le lecteur à réfléchir sur ses problématiques. J'imagine que pour le public lors de leur présence en salle, le questionnement sera provoqué par le message que porte le texte, la mise en scène et le jeu des comédiens. Amber O'Reilly est une poétesse, on ressent dans sa plume une certaine appartenance à la poésie. Je vous recommande cette pièce de théâtre, en lecture ou bien en salle de spectacle si cela est possible, vous allez découvrir un jeune couple qui en une semaine devra décider s'ils s'engagent l'un envers l'autre pour poursuivre ensemble leur vie. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/annie-et-tom-du-lundi-au-vendredi-amber-o-reilly-editions-du-ble-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Mathilde Brabant est une femme naine qui peut sembler une géante. Sa grandeur vient de son ouverture, sa détermination, sa force de caractère, sa remarquable imagination qui fonctionnait tout le temps. C'est une femme qui s'est construit une carapace après tout ce qui lui est arrivé au cours de sa vie. Dans ce récit, on retourne au cœur des années 50, puisque Mathilde, qui emménage dans une maison de retraite, se remémore des moments de vie qui l'ont marquée comme le monde du théâtre, l'univers de la télévision, les spectacles dans les bars, les salles où l'on a présenté du burlesque, les spectateurs aimaient ce qui les faisait rire, passer de bons moments, etc. Mathilde avait un amour inconditionnel pour le théâtre, avec des amis fidèles et sincères, dans ce monde, Mathilde avait sa place bien à elle, ainsi qu'une popularité qui lui a fait sa renommée et sa notoriété. Cette histoire nous fait voyager dans le temps au cours des années 50-60, dans une grande ville comme Montréal, ou tout bouge et se transforme rapidement. Le monde est en pleine transition et de transformation, ce fut une période aussi marquante comme la vie de Mathilde Brabant. Dès sa jeunesse, elle devait s'adapter continuellement à son environnement, aux gens qui gravitaient autour d'elle, des moments de solitude et des moments de grâce et d'action. Dans ce premier roman de l'auteure, nous avons des allers-retours continuels, ce qui permet de bien comprendre les effets de toute sa vie sur la direction qu'a prise sa vie, sa vie amoureuse, sa sexualité, ses amitiés, la maternité, sa relation de mère et de son fils. Dans ce roman, on retrace le parcours d'une femme atteinte du nanisme qui se retrouve dans un univers urbain des années 50 où elle doit se prendre en main et se débrouiller afin de survivre et de continuer pour un jour emménager dans une maison de retraite. Isabelle Doré possède une plume douce, incarnée et honnête, elle démontre une grande compréhension qui vient du personnage de Mathilde. Une lecture agréable, un lectorat toujours motivé, tenace et déterminé à savoir comment se termine ce récit. J'avoue que l'esprit créatif de l'auteure m'a vraiment plu puisqu'elle nous raconte des parcelles de sa vie sans trop s'investir pour teinter la caractérisation, les appréhensions et le discernement pour écrire une autobiographie sérieuse et cohérente, selon moi. Je vous invite à prendre le temps de lire l'histoire de vie de Mathilde Brabant et je vous souhaite que votre moment de lecture vous permette de l'apprécier autant que moi. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/mathilde-brabant-isabelle-dore-editions-pleine-lune-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Louise Dandeneau nous présente un recueil de poésie qui est plus personnel, elle révèle l'histoire d'une petite fille et de son père. Ses poèmes nous racontent petit à petit la vie familiale de Louise avec son père qui utilisait la violence familiale. Elle a pris du recul maintenant et c'est pour cela qu'elle a pu prendre le temps d'écrire sur ce sujet sans heurter sa sensibilité et sa dignité. Elle retrace des moments forts où la violence était active. Elle met en lumière la réalité des gestes posés et le questionnement par lequel elle est passée afin de se réconcilier avec le tempérament de son paternel. Ce recueil a sûrement servi de parcours de réconciliation pour Louise Dandeaneau, elle a parcouru son chemin de Compostelle afin de comprendre et d'accepter les pertes de contrôle et l'agressivité qui émanent de ces moments explosifs. C'est par l'expression de sa poésie que Louise Dandeneau nous offre. Elle a essayé de dépeindre son père afin de regarder en face sa propre réalité, il a fait la guerre, et il en est revenu marqué. Il est un père violent, mais pourquoi ? Est-ce que les traumatismes vécus au front sont trop lourds à porter que l'on devient chargé d'émotions et de prêts à éclater, c'est alors que notre état émotif engendre de la violence ? L'écriture des poèmes soutient sa quête pour comprendre ce qui arrive avec son père et la violence est stimulée par quel comportement de sa mère, son père lui, à son retour de la guerre, s'est tourné vers la religion, ce qui n'a pas toujours aidé cette famille à se débarrasser de cette violence. Louise Dandeaneau a une plume magnifique, concise, intuitive, honnête, lipide et délicate. Lire ce recueil est un privilège, car l'auteure nous permet de connaître l'intimité de sa famille et sa réalité. Je sens dans ces textes, qu'elle a fait son chemin pour pardonner à son père qui est décédé, il y a quelques années, on ressent qu'elle a accepté d'avoir un père violent et religieux avec de fortes convictions qui ne voulaient pas, ne laissaient rien entraver l'éducation de ses enfants. Je dois vous avouer que le poème qui m'a touché, brassé et percuté, est “sorry, domestic dispute”. Ma lecture de ce recueil mérite un COUP DE CŒUR fantastique et respectueux de la confiance que partage la poétesse avec son lectorat. Merci Louise Dandeneau pour l'honnêteté de votre plume. Je vous le confirme, prenez le temps de lire ce recueil. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/delivre-moi-de-tout-mal-louise-dandeneau-editions-du-ble-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Dans cette longue réflexion, on va apprendre à connaître un adulte qui est le narrateur, il va revisiter son adolescence et ses souvenirs qui pour certains avaient été enterrés profondément, mais en regardant une cassette super 8. Ce sera un voyage dans le passé de ce jeune, il aura un chemin d'acceptation, de réconciliation et de conciliation dans le respect, bien que les moments les plus étranges, horribles et condrontants qui sont reliés à la sexualité, de son intimité bafouée, de se faire interdire de vivre une relation d'amour, d'une expérience d'agression sexuelle, de ses propres désirs qui ont été transgressés sans être respectés et sans être acceptés. Durant le visionnement de la cassette, il était confronté à des scènes atroces, traumatiques, choquantes, c'est à partir de ce vécu qu'il s'est construit comme être humain. Ce sera le défi d'une vie de se reconstruire, à travers le temps, ce qui ressortira de cette épreuve sera l'amour, l'amitié et le partage avec son ami. Une histoire très bien écrite qui permet de saisir la sensibilité de la plume de Patrick Froehlich comme dans son univers, dans l'intrigue ou dans les personnages, il maintient le cap afin de diriger son œuvre vers l'objectif qu'il s'est fixé. L'histoire d'Hyppolyte est complexe, mais on ne peut pas laisser aller ce jeune adulte sans savoir, le dénouement final, elle est complexe parce qu'elle est chargée d'événements négatifs qu'il a subis pendant son enfance et sa jeunesse, c'est toujours difficile de lire des écrits parlant d'abus multiples. Pour ma part, j'adore les romans complexes, difficiles et délicats puisque ce sont des écrits qui marquent notre parcours de lectrice. Je vous invite à lire ce magnifique roman bien écrit, avec une plume poétique et sensible qui mérite d'être connue et reconnue. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/to-love-love-love-a-tous-les-temps-patrick-froehlich-editions-varia-groupe-nota-bene-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Avant de vous donner mon avis sur ce titre, j’aimerais vous donner une mise en garde ou un conseil. Les premières pages m’ont fait un peu peur pour la suite du roman, ça n’augurait pas ce à quoi je m’attendais, mais j’ai continué, et je peux vous dire que j’ai bien fait, un roman qui m’a frappé très fort. Je vous mets également en garde, c’est un roman qui fait mal, très mal, par chance, il nous laisse sur une petite note d’espoir. Ruby, c’est d’elle qu'il est question, Ruby est une enfant autochtone qui a été abandonnée, elle est alors adoptée par un couple de Blancs, Alice et Mel. Dès le moment où elle va comprendre sa mère adoptive, lui intime de cacher ses origines autochtones, considérant que c’est une tare, une honte. Devenue adulte, Ruby, ne s’arrête pas, elle veut savoir, elle veut connaître. Elle connaîtra une vraie descente aux enfers, drogue, alcool, sans oublier une sexualité assez toxiques. D’ailleurs, le premier chapitre, nous la présente qui discute avec une psy, et disons que ce n’est pas très joli à entendre, mais c’est à ce moment qu’il faut continuer. C’est écrit comme un recueil de nouvelles, je dirais, et l’on se promène d’une période à une autre sans toujours suivre l’ordre chronologique des choses. En fait ce roman, c’est la quête de Ruby pour retrouver ces origines, pour en savoir le plus possible. Une quête qui sera déclenchée par la séparation de ses parents adoptifs. On se pose sérieusement la question, un être humain se retrouve-t-il avec des séquelles quand on l’a complètement déraciné et qu’en plus, on lui fait sentir comme si c’était une honte. Ruby, va vous choquer, elle va aussi probablement vous faire pleurer, mais elle aussi très capable de vous faire rire. Est-ce que l’on aime Ruby, pas facile de répondre à cette question, je crois que l’on peut dire que l’on aime certains côtés de Ruby. On retrouve ici et là des mots écrit dans sa langue d’origine. En bref, j’ai aimé, d’ailleurs, j’aime tout ce qui nous parle des autochtones, je vous recommande cette lecture, c’est un premier roman pour l’auteure, mais c’est certain que je vais me tenir au courant d'autres sorties possibles. Une belle plume, tout plein de sentiments et d’émotions...les mots de l’auteure nous présente une femme résiliente, humaine, qui veut savoir qui elle est vraiment! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/possiblement-ruby-lisa-bird-wilson-editions-hashtag-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Je suis vraiment accro à ma friteuse à air (air fryer). C’est vraiment devenu un outil indispensable pour moi, et je ne m’en passerais plus, ça, c’est certain. Dans ce livre, il y a tous les genres de recettes, du déjeuner au souper, de la collation au dessert. J’ai pris le temps de tester quelques recettes avant de vous donner mon commentaire, et elles étaient toutes excellentes. Mais l’important, c’est que chacune des recettes est claire et très bien expliquées, une fois la recette choisie, pas d’hésitation, la liste des ingrédients est claire et la marche à suivre encore plus. J’ai essayé les recettes suivantes, mais c’est minime comparé au nombre de recettes dans le livre. Egg in a hole, un œuf cuit dans un bagel, qui fait un excellent déjeuner, rapide et facile à faire. Le burger de crevettes, deviendra un favori chez nous, c’est certain, ainsi que le sous-marin hot-dog. Que ce soient les gnocchis frits, les mini-pizzas ou encore les calzones 3 fromages, vous êtes certains de vous régaler. Bien fait, bien écrit, de belles photos également, alors si comme moi, vous aimez le air fryer, n’hésitez pas, c’est un excellent livre de recettes qui saura vous inspirez, j’en suis certaine. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/l-amour-est-dans-le-air-fryer-75-recettes-crousti-fondants-a-la-diaz-alexandra-diaz-editions-de-l-homme-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Un tout petit roman qui se lit assez rapidement, mais qui va laisser une petite trace. Ce roman est classé littérature pour adolescents ou jeunes adultes, mais je crois sincèrement qu’il est pour tous. C’est avec Émilie que nous allons passer un petit moment. Émilie depuis l’âge de 2 ans se promène de foyer d’accueil en foyer d’accueil, sa mère n’a jamais vraiment été dans sa vie et son père, et bien, on est aussi bien de ne pas en parler. En plus, Émilie doit gérer une autre chose dans sa jeune vie, elle est une transgenre, ça nous plus, on ne peut pas faire comme si ce n’était pas là. Elle n’a qu’une seule hâte dans la vie, c’est d’atteindre ses 18 ans et de ne plus dépendre de personne. Elle accepte finalement un autre déménagement, une autre famille d’accueil, en se promettant que ce sera la dernière fois. Sa travailleuse sociale lui assure qu’elle va se plaire avec cette nouvelle famille, avec Vincente, Léonie, Collin et les autres, pourquoi, et bien, ils sont transgenres également. L’arrivée à sa nouvelle école, se fait assez bien et dès le départ elle se fait une amie Viviane, une chose qu’elle n’a pas eu souvent dans sa vie à cause de ses nombreux déménagements. La vie va bien, elle s’adapte très bien à sa nouvelle famille d’accueil, beaucoup mieux qu’elle pensait, elle a sa nouvelle amie, et puis il ne faut pas oublier le chat de la maison, Tout-à-coup, avec qui elle est littéralement sous le charme. Et puis la promesse de son père, qui lui offre de revenir vivre chez lui, je ne vous dirais pas exactement quoi, mais une belle trahison que son père lui fait... Je l’ai détesté immédiatement. En bref, un roman qui nous fait vivre des émotions belles, et moins belles. J’ai tout simplement adoré Émilie, un oiseau blessé, qui apprend tout doucement à faire confiance, à s’attacher, à croire et surtout à être heureuse. Qui apprend également à s'attacher aux gens autour d'elle en oubliant la peur de les abandonner une fois de plus, ou d'être abandonné. Je ne connaissais pas l’écriture de Sophie Labelle, mais si j’ai l’occasion de la relire, je le ferai avec grand plaisir. Une écriture qui vient du cœur, chaleureuse, une situation pas facile, mais elle a su trouver les mots qui donnent de l’espoir. Un coup de cœur, sans aucune hésitation ! Je vous invite à faire la connaissance d'Émilie, une jeune femme attachante, qui adore la musique et qui va gagner votre coeur! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/en-coup-de-vent-sophie-labelle-editions-hurtubise-par-lynda-massicotte.html